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Re-mariage

Un prêtre peut effectivement refuser de bénir le mariage d'une femme ou d'un homme divorcé, qui avait déjà été marié religieusement. C'est le principe de l'indissolubilité du mariage sacramentel, principe peu adapté à notre société actuelle, mais que l'Église ne se reconnaît pas le droit de modifier. Le Code de Droit Canonique, publié en 1983, ignore volontairement la notion de divorce, sans aucun sens en regard de ce lien indissoluble institué par le sacrement de mariage.
e thème est abordé dans Familiaris consortio du pape Jean-Paul II, publiée en 1981 :
"L'Église, cependant, réaffirme sa discipline, fondée sur l'Écriture Sainte, selon laquelle elle ne peut admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés. Ils se sont rendus eux-mêmes incapables d'y être admis car leur état et leur condition de vie est en contradiction objective avec la communion d'amour entre le Christ et l'Église, telle qu'elle s'exprime et est rendue présente dans l'Eucharistie. Il y a par ailleurs un autre motif pastoral particulier : si l'on admettait ces personnes à l'Eucharistie, les fidèles seraient induits en erreur et comprendraient mal la doctrine de l'Église concernant l'indissolubilité du mariage."
S'il y a un doute sur la validité d'une première union, il existe cependant une procédure canonique complexe, susceptible, après enquête, de constater l'éventuelle nullité de cette union. Même si ces annulations sont très rares et extrêmement difficiles à obtenir, sachez que cela existe, et renseignez-vous auprès des autorités religieuses pour l'ensemble des démarches.
En résumé, un prêtre ne peut pas célébrer un mariage sacramentel, avec ou sans messe, dans un tel cas. Tout au plus peut-il introduire, à la demande d'un des époux, une procédure en reconnaissance de l'invalidité du premier mariage auprès de l'Évêché. Mais cela est compliqué et prend un certain temps. Nous vous conseillons de voir avec lui si cela à quelques chances d'aboutir : Ce serait une très bonne chose même si le mariage religieux devait se conclure bien après le mariage civil, ce qui n'est pas le cas de figure idéal mais éventuellement une solution ...

A noter que l'église protestante peut prendre en compte l'échec d'un premier mariage religieux et autorise la célébration d'un second.

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